Evènement n°1

La réponse des deux jeunes gens ne s'était pas fait attendre, leurs tempéraments bien distincts transparaissaient dans leurs attitudes. D'un côte le jeune elfe aux yeux claire se présentait avec élégance et un certain charisme, tandis que la guerrière aux pupilles rouges faisait preuve d'un enthousiasme candide.
Il était trop tôt pour qu'elle puisse songer à émettre un jugement sur ces deux élèves, mais un pré-sentiment étrange la parcourue. Peut-être était-ce dans cette distance qu'elle devinait dans le regard du jeune homme ou l'impatience qu'elle pouvait sentir chez la fille mais elle sentait que les deux guerriers qu'elle avait devant elle allaient rendre l'année fort intéressante.

"Ne vous en faites pas pour ça jeune homme, elle est tout à vous si vous le désirez. Mais avant de partir je voudrais vous poser une question, il semble que tout les deux vous ayez déjà une certaine expérience des arts du combat et j'aimerais en savoir un peu plus sur vos capacités. Ce n'est pas pour être indiscrète, rassurez-vous, mais je ne voudrais pas commencer l'année en vous infligeant les bases si vous les avez déjà parfaitement acquises."

La question d'Anne-Amaryllis était la preuve pour Aaron qu'il avait affaire à une guerrière accomplie. Il préférait garder l'épée double secrète pour sa future professeure également, car de toute manière il avait l'intention d'en avoir une utilisation plus que minimale, mais il pouvait cependant répondre sans crainte au reste.
"Je manie les armes de corps à corps depuis longtemps, et je pense pouvoir prétendre être un bretteur honorable. Je maîtrise un peu plus que les bases avec les armes à distance mais j'avoue avoir un manque d'acquis dans ce domaine."
Il était plus, bien plus, qu'un bretteur honorable, mais il valait mieux se faire passer pour plus faible pour le moment. Quand au problème des armes distance, il n'y avait aucune raison de le cacher.

Hum hum, ce n'est pas une guerrière pour rien. Parle tout de suite d'arme et de technique, c'est une bonne preuve.

"Pour ma part, je manie l'épée, la hache et l'arc. Je me débrouille bien, c'est des personnes qui sont venues ici qui m'ont tous appris. Je suis même arrivé à les battre plusieurs fois, ces quatre boulets ... "

Cette fin de phrase est un murmure. A chaque fois que je parle d'eux, j"ai des souvenirs heureux et leur mort qui me reviennent en mémoire ... C'est horrible. J'aimerais vraiment que ça arrête sans arrêt.

Une goutte ? Haaa ce n'est pas vrai !! J'ai encore une larme a l'oeil ! (et je dois être surement rouge aussi) C'est cette école ou quoi ? Faut vraiment que je me calme ....

La réponse d'Aaron correspondait plus ou moins à ce qu'elle avait déjà deviné, le physique fluide mais musclé du jeune elfe était effectivement une indication d'une certaine prédisposition à l'épée. Mais un détail ne collait pas, ses bras. A partir d'un certain niveau le bras dominant de l'épéiste commence en général à présenter un développement musculaire supérieure à l'autre de manière visible. Or chez le garçon qu'elle avait devant elle, les deux bras ne présentaient pas de différences particulières. Donc, soit Aaron était ambidextre et utilisait son épée de manière indifférenciée, soit il avait deux armes.

Elle allait lui poser la question quand la jeune fille pris à son tour la parole.
Entre l'épée, la hache et l'arc la polyvalence d'Arya était impressionnante, mais alors qu'elle commençait à décrire son parcoure sa voix commença à se briser et Anne-Amaryllis put voir une goute couler sur la joue de la jeune guerrière à l'évocation de ses camarades. Feu ses camarades, devinait-elle.
Alors que le jeune fille cherchait à cacher son embarras, Anne-Ama pris la parole d'une voix douce mais ferme.

-"Ne cachez pas vos larmes, il ne faut pas avoir honte de pleurer des amis chers, surtout si ils en étaient digne. Les seuls sentiment qui n'ont pas leurs place dans le cœur d'un guerrier sont la honte et l' orgueil. Profitez de cette soirée pour invoquer encore une fois leur mémoire, pour ce soir je serai indulgente. Parlez nous d'eux, comment étaient vos compagnons ?"


Désolé pour ces post à rallonge, mais c'est pour pouvoir réagir à vos deux point de vue en même temps. Bonne chance !

Aaron savait qu'elle n'était pas totalement dupe. Ses bras le trahissaient, mais il ne pouvait rien y faire. Cependant, les gens n'envisageaient toujours que deux options sur le sujet, qui étaient vraies également : maniement ambidextre de l'épée, et maniement à deux armes. Pour le maniement de l'épée double, il avait été obligé de passer par là. Mais avec un peu de chance, son atout était encore secret.
Il entendait Arya répondre à leur professeur. Tout comme avec lui elle parla de ses compagnons et versa une larme.
"Ne cachez pas vos larmes, il ne faut pas avoir honte de pleurer des amis chers, surtout si ils en étaient dignes. Les seuls sentiments qui n'ont pas leur place dans le cœur d'un guerrier sont la honte et l'orgueil. Profitez de cette soirée pour invoquer encore une fois leur mémoire, pour ce soir je serai indulgente. Parlez nous d'eux, comment étaient vos compagnons ?"
A l'instar d'Anne-Amaryllis, Aaron attendit la réponse.

"-Parlez nous d'eux, comment étaient vos compagnons ?"

Cette question, je l'attendais. Et je ne voulais pas répondre, je pense que ça va finir mal. Mais tant pis, je m'y risque, on verra bien.

"Fantastique. Ils étaient et seront toujours les meilleures personnes que j'ai connus. On a voyagé ensemble pendant quatre ans. Ils m'ont tous appris, je leurs doit tout ce que je sais."

A ce moment, ma gorge commence à se serrer. C'est la pire partie de mon passé.

"Ils sont morts il y a trois ou quatre mois. En tentent de me protéger contre un mage noir qui a tué mes parents."

Je recommence à pleurer. Je ne veux pas qu'elle me voit comme cela et Aarron croit que je suis faible.

"Excusez-moi .... "

Je pars en courant vers la fenêtré qui mène à un balcon. Je m'assoie contre le mur et fondit en larme. La douleur est encore trop forte et être dans ce lieu l'accentue encore plus.

"Mais quel boulet je fais franchement .... "

Aaron vit Arya partir en courant, les larmes aux yeux. Contrairement à lui, elle ne contrôlait pas ses émotions, mais il ne pouvait pas la blâmer de se sentir aussi mal. Lui aussi savait ce que c'était, se sentir responsable de la mort d'un être cher. Il soupira et, s'inclinant légèrement, il dit à la professeure:
"Veuillez m'excuser..."
Il prit une assiette sur le buffet, mit un peu de nourriture dedans et partit aussi en direction du balcon, tout en réfléchissant au moyen de réconforter la jeune femme et ainsi gagner définitivement sa confiance.
Il arriva près d'elle et s'assit à ses côtés. Silencieusement, il lui tendit l'assiette.

Yavna venait de finir son livre. Théories intéressantes pour l'époque. Mais le fait est qu'elle n'avait maintenant plus rien à faire. Elle regarda autour d'elle, sa mémoire enregistrant automatiquement le moindre détail. Puis ses yeux s'arrêtèrent sur Aaron. Il était en compagnie de trois autres personnes. L'une d'elle, la jeune fille albinos avec qui Yavna l'avait vu plus tôt, racontait quelque chose et fondit soudain en larmes. Elle se réfugia sur le balcon. Aaron s'excusa auprès de l'adulte présente, et alla rejoindre la rejoindre. Un court instant, Yavna vit son regard.
"Hypocrite..."

J'ai suivi la discussion en silence et écouté l'histoire d'Arya avec attention, bien que je la connaisse déjà. Quand elle est partie après s'être mise à pleurer, j'ai vu Aaron la suivre et je les ai laissé seuls. S'il y allait, ce n'était pas la peine de le suivre aussi. ça ne ferait que gêner Arya que nous soyons trop nombreux autour d'elle. Surtout que je pense que je peux faire confiance à Aaron pour la réconforter au mieux.
Je restai donc avec la professeur de... Combat armé, il me semble. Un blanc s'était installé entre nous. Je pris à boire et tentai de relancer la conversation :
"C'est un sujet encore sensible pour elle. Il faut lui laisser le temps, je suppose. C'est bien qu'Aaron l'ait suivie. Désolé, je suis un Mage donc je ne suivrais pas vos cours."
Autant changer de sujet.

"Je peux très bien me débrouiller avec une épée. Je suis rapide et agile. Et j'ai de bons réflexes. même si je pense qu'il existe d'autres manières de se défendre que la violence ! Et toi alors, sais-tu faire autre chose qu'être désagréable et menaçante ? Sais-tu utiliser d'autres armes que tes crocs ?"
Mais pour qui elle se prend, enfin ? Je veux bien qu'elle soit un vampire, mais ce n'est pas une raison pour qu'elle se croie au dessus de tout ! Il serait bien temps de la remettre à sa place.

Je suis vraiment un gros boulet. Se mettre a pleuré, devant la prof d'arme et une personne que je viens de connaitre, ça donne une superbe impression. T'es vraiment pas possible Arya !

Puis quelqu'un vient s'asseoir à côté de moi. C'est Aarron, avec une assiette de nourriture en prime (super j'ai faim !). Il me tend l'assiette et je la prends.

"Merci Aarron. Et désolé, je suis un boulet. Je n'arrive pas à retenir mes larmes, surtout en ce moment."

Je suis sûre qu'il doit penser que je suis faible et que je pleure pour un rien, ce qui est faux.

Après le départ des deux albinos, un silence inconfortable régnait entre elle et le jeune garçon au cheveux châtains, qui jusqu'à présent n'avait pas osé participer à le conversation des trois guerriers.C'est finalement lui qui trouva le courage de briser le silence.

"C'est un sujet encore sensible pour elle. Il faut lui laisser le temps, je suppose. C'est bien qu'Aaron l'ait suivie. Désolé, je suis un Mage donc je ne suivrais pas vos cours."

Anne-Ama compris la manœuvre du jeune mage, mais elle ne voulais pas tout de suite laisser le sujet en suspend:

"Je suis d'accord avec vous jeune homme, mais je pense que la réaction de votre amie est non-seulement normale mais aussi saine sur le plan psychologique. Après seulement quatre mois, c'est normal que son deuil ne soit pas encore fait."

Elle resta pensive un long moment, se retournant à nouveaux vers les deux silhouettes au balcon puis repris la parole.

"Comme je le disais tout à l'heure, il faut qu'elle profite des jours qui viennent pour mettre de l'ordre dans ses sentiments et s'en purifier. Même si nous autres guerrier devons garder nos esprits aussi froids que nos lames, cela ne veux pas dire qu'ils faut abandonner nos sentiments humains ."

Puis elle se retourna finalement vers le jeune mage :
" Heureusement, cette jeune fille semble avoir en vous des amis capables de la soutenir dans cette épreuve "

"En quoi pleurer la mort de personnes chères fait de toi une idiote ? Tu n'es pas faible, Arya, juste une jeune fille sensible qui n'a pas encore pu faire son deuil, comme bon nombre de personnes qui seraient à ta place."
Il pensait ce qu'il disait. De ce qu'il avait vu, Arya était naïve, exubérante, hypersensible et assez simplette. Mais pas faible. Même s'il était certain qu'elle n'avait aucun contrôle de ses émotions, ce qui pour un guerrier n'était certainement pas une bonne chose.
Le jeune elfe lui sourit en y mettant assez de chaleur et de conviction pour que ses paroles la touchent.
"Tu es bien plus courageuse que tu ne le penses. A ta place, beaucoup de gens se seraient effondrés. Toi, tu leur rends hommage en continuant à avancer, à sourire et à te battre en leur nom. Alors, Arya aux rubis, penses-tu toujours être un boulet ?"

"Alors, Arya aux rubis, penses-tu toujours être un boulet ?"

C'est la première fois depuis bien longtemps qu'une personne ne me dit pas que je suis un boulet, mais qui au contraire m'encourage. C'est
réconfortant.

"Non, je ne le pense pas. Si j'étais vraiment un boulet, je ne saurais pas ici en train de parler d'eux."

Je prends alors un petit four et je le mange. Je tends mon assiette vers Aarron pour qu'il mange lui aussi, il doit avoir faim. J'avais retrouvé le sourire malgré mes yeux encore remplis de larmes.

"Encore merci Aarron, tes paroles sont réconfortantes."

Aaron prit la cuisse de poulet qu'il avait finalement réussi à subtiliser.
"Encore merci Aaron, tes paroles sont réconfortantes.
-Je t'en prie. Je n'ai fait qu'exprimer ma vision des choses, et celles des autres aussi, je pense.
La confiance et la sympathie de la jeune femme étaient désormais acquises. Il s'était fait sa première "amie". Kyan serait sans doute le deuxième. "Il faudra que je retourne lui parler", pensa-t-il. Cependant, la soirée n'était pas finie, et Arya avait encore les yeux embuées. Kyan ne les ayant pas suivis, il ne restait que lui pour remonter le moral de la jeune albinos.
-On dit que rire allège tout les fardeaux, mais ma connaissance des blagues s'arrête à "Paf le chien" lui dit-il avec un sourire faussement navré.

"Ma connaissance en blague ne va pas loin non plus, elle s'arrête au blagues carambars."

Je me mis a rigolé, comme si c'était un rire qui suit une blague très drôle. C'est un rire sincère et qui me réchauffe le coeur. Et le sourire de Aarron n'arrange pas la situation et me fait rire encore plus.

"Passer des larmes aux rires, je crois que peu de personnes le peuvent en si peu de temps ! "

C'est la première fois depuis longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien.

Aaron ne répondit tout d'abord rien, mangeant tranquillement son morceau de poulet tout en profitant de la fraîcheur ambiante. Enfin, toujours souriant, il se leva.
"La prochaine fois, prends un chronomètre et envoies ta candidature au livre des records. Sur ce, que dirais-tu de retourner dans la grande salle ? Kyan doit être inquiet."
Il récupéra l'assiette vide et attendit sa camarade.

"Oui, c'est une bonne idée, je ne veux pas inquiéter tout le monde. Et je penserais au chronomètre la prochaine fois."
Je me lève d'un bond, mais je laisse tomber ma dague par la même occasion.
"Haaa ma dague !!"
Je me précipite sur elle et la reprend en un éclair. Elle est tombée a quelques mètres de moi quand même, comment j'ai fait ...
Je me rapproche de Aarron tout en la rangeant.
"C'est bon, on peut y aller !"
Je me dirige alors vers la fenêtre et rentre la première.

Aaron vit Arya se jeter sur sa dague tombée au sol. Un souvenir, peut-être ? En tout cas, elle y semblait attachée. "Sans doute appartenait-elle à un de ses compagnons", pensa-t-il.
"C'est bon, on peut y aller !"
Elle se dirigea vers le réfectoire et Aaron lui emboîta le pas. En rentrant dans la salle, il sentit un regard peser sur lui, mais il l'ignora. D'autant plus qu'il savait ce qu'il lirait dans les yeux de Yavna.

Je me dirige alors .... vers je ne sais pas trop ou ?
Ha si je vais rejoindre Kyan et la prof qu'on a abandonné tout à l'heure. Je me dirige alors vers le buffet et je vois que Aarron me suis. J'arrive alors au niveau de Kyan et la prof.

"Excuse-moi pour tout à l'heure, je suis parti assez précipitamment."

Comme j'ai encore faim, je pique un petit four et le mange en deux bouchés.

Ils rejoignirent Kyan et leur professeure. Arya s'excusa auprès de son ami avant de se resservir au buffet. Aaron l'imita et partit à la recherche de crudités. Il devait garder un bon équilibre alimentaire. Tout en faisant la sélection de la verdure comestible selon lui, le semi-elfe réfléchissait au déroulement de l'année qu'ils allaient tous partager. Pour le meilleur ou pour le pire.

La réponse de la petite humaine ne s'était pas faite attendre, l' épée était donc son arme de prédilection, intéressant.
Elle même ne s'était jamais  intéressé à une arme en particulier, elle avait eu l'occasion de contempler l'armurerie des Aigue'Sanguine  mais personne n'avait jamais vraiment pris la peine de lui donner un quelconque enseignement militaire.
Mais ça, la jeune fille en face d'elle n'avait pas besoin de le savoir.

-Et bien... comme tout ceux de mon espèce, je sais, en plus d'être désagréable, me transformer en chauve-sourie, transformer les humains en vampire, courir plus vite que n'importe quels guépard, maudire une personne jusqu'à la troisième génération  et je ne craint personne au bras de fer.

Bien sûr, quasiment tout ce qu'elle venait de dire était un mensonge éhonté, en faite le seul atout dont elle disposait véritablement était sa force surhumaine, mais la perspective de voir l'autre fille se décomposer d'horreur était vraiment trop tentante.

Ouch ! ça, ça fait mal. Je ne tiens pas tellement à être maudite jusqu'à la troisième génération.
Bon. Mais je ne peux quand même pas la laisser gagner ! Je ne vais certainement pas me taire pour lui faire plaisir ! Comme si elle me faisait peur !
"Comme je le pensais, tu n'es donc qu'une brute incapable d'agir comme quelqu'un de civilisé ! Que viens-tu donc faire ici ? Qu'espères-tu apprendre ?"
N'empêche, je ne suis quand même pas très rassurée. Le tout est de ne pas la laisser s'en rendre compte.

Elle n'a pas voulu changer de sujet. Soit. Je réfléchis un moment avant de répondre. Elle a raison, Arya peut compter sur beaucoup de monde maintenant qu'elle est ici.
"Arya est quelqu'un d'attachant. Elle est un peu perdue, mais elle ira mieux si on l'aide."
C'est précisément le moment que choisissent Aaron et Arya pour revenir. Ils s'excusent puis Aaron va chercher à manger. J'en profite pour me tourner vers Arya :
"Ne t'inquiète pas. Arya, tu vas mieux ?"
Elle donne l'impression de s'être remise. Mais ce n'est sans doute qu'une impression.

Zoëh plissa les yeux un moment, si cette fille avait effectivement gobé ses mensonges, elle était drôlement douée pour cacher sa frayeur, elle aurait peut-être du rajouter que sa peau brillait de mille feux au soleil... .Les questions soudaines d' Erin la prirent de cours, c'était qui cette petite, un agent de la STAZI ?  

" Comme tu y vas, on ne se connait que depuis cinq minutes je te signale, pour que je te raconte ma vie en long et en large il va falloir attendre un peu, une petite centaine d'année minimum ! Mais comme je suis une personne civile et compréhensive, je vais quand même te répondre.
Je suis venue ici dans le but de devenir quelqu'un, la plus grande sorcière qui est jamais existé ! Et je compte bien profiter un maximum des enseignements de cette école, que se soit les cours de potion ou de chinois.
Il me semble que c'est à ton tour de me dire comment tu est arrivée ici, petite guerrière. "