La nuit (Ouvert à tous, de préférence: élèves de l'internat et surveillants)

(Cette scène se déroule après les événements: du cours de sport/bibliothèque/le lac. La nuit suivant la rencontre au lac pile à la suite de ça: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )  

3h00
Il sortit discrètement de l'internat évitant les torches des surveillants. Longeant la cours d'entrainement il s’aperçut que le matériel était rangé pour la nuit, il décida de rentrer dans le Gymnase...

En entrant dans la salle de sport il regarda autour de lui, il y avait de tout, armes en bois, mannequins, sacs de sable, poutres, haltères, barres de traction... Tout le matériel d'une salle de sport et bien plus encore était à sa disposition. Il ne put s’empêcher de sourire devant tant de matériel. Il se mit à tout regarder chaque élément un par un, de sa main il les parcourrait pour bien se rendre compte de ce qu'il prenait.

Il s’arrêta devant le mur d'arme en bois, il attrapa une lance en bois qui commença a faire tourner dans le vide...
*Équilibrer, léger, peut être même un peu trop, non pas cette fois... *

Il la remit en place, et continua à attraper une arme après l'autre en essayant dévaluer la quelle serait le plus adaptée pour cet entrainement. Il s’arrêta de commenter lorsque sa main s’arrêta sur une épée d'un main et demi, ni trop long ni trop courte, fine à double tranchant mais avec un poids conséquent.

*Parfait!*

Il mit en place sans bruit deux mannequins qui pouvaient pivoter sur leur socles.  Il en arma un de deux épées en bois court et l'autre de la lance qu'il avait vue en premier... Il les plaça cote à cote avec juste assez d'espace pour qu'ils ne se gène pas mais qu'ils forment une barrière face à lui.
Observant son œuvre il saisit l'épée fit quelques moulinets d'échauffement, fermant les yeux il passa à nouveau sa main sur la lame de cette arme en bois, se l'imaginant d'un acier des plus tranchant.

Il se mit en garde devant ses deux mannequins. Ne bougeant pas pendant une bonne minute il se concentra, ses pieds nus sentaient la fraicheur du sol, sa respiration se cala sur le courant d'air frais...

"Go!!"

Il prit un appui puissant sur le sol se jetant sur les mannequins comme un forcené. au premier choc il tapa, une des deux épées du mannequins qui se mit a pivoté rapidement obligeant à Gabriel à esquiver le retour, qui lui frôla la tête, il se releva frappant l'épaule du porteur de la lance qui lui aussi se mit à tourner à une vitesse folle Gabriel eut à peine le temps de taper le mannequin précédant que la lance finissait son tour complet, frappant Gabriel dans l’estomac.

Gabriel recula, il avait le souffle coupé mais un lueur s'alluma dans ses yeux...
"Gnnn... Encore!!!"
A peine il avait reprit son souffle qui se relança vers les mannequins il frappa celui à la lance en premier, enchainant par une frappe directe dans la jambe du mannequin aux épées. Le retour de frappe des deux mannequins fut très rapide mais cette fois Gabriel para les deux, esquivât le coup suivant attaqua un des deux mannequins.
Il frappait, esquivait, parait de plus en plus vite et de plus en plus fort, ce qui ne faisait qu'augmentait la vitesse des mannequins. Et ce qui devait se produire arriva. Le mannequin aux épées frappa Gabriel au visage se qui le fit tomber.

Gabriel se releva péniblement un gout de sang dans sa bouche se fessait sentir, il passa sa main sur sa lèvre et vit du sang.
Il se remit droit regardant les mannequins fixement un sourire en coin apparut sur le visage de Gabriel.
"*soupir* ... Encore... "

Gabriel se propulsa de toutes ses forces une nouvelle fois sur les mannequins qui n'avaient pas finit de tourner sur eux mêmes depuis la dernière charge. Il était prêt à en découdre avec ses adversaires de bois...

3h10 du matin.

Dans l'obscurité de la cour, un petit point rouge s'alluma.
Après une bouffée, Ingrid expira la fumée de sa cigarette. Impossible de dormir et impossible de savoir pourquoi. Elle resta songeuse un instant, l’œil perdu dans les bâtiments vides.
Quitte à passer une nuit blanche, si elle allait se prendre un petit café ? De toute façon elle ne donnait pas cours dans la journée, donc elle aurait le temps de roupiller.

"T'en penses quoi, Soyo ?"

Le berger allemand regardait fixement la braise de la cigarette. Ingrid leva un sourcil amusé.

"Quoi, t'en veux une ?"

Soyo dressa les oreilles, les yeux pétillants d'amour.

"Un chien junkie, on aura tout vu... Allez, suis-moi."

La jeune femme se mit en marche, mains dans les poches, clope aux lèvres. Un petit café, ça ne ferait pas de mal. Avec un peu de musique, tranquille. Bon projet.
Sur le chemin, Ingrid vit des lumières encore allumées.
Allons bon, c'était quoi, ça ? En s'avançant, la guerrière vit que la porte du gymnase était mal fermée. De plus, du bruit s'échappait faiblement du bâtiment.
Sourcils froncés, Ingrid écrasa son mégot par terre et s'approcha de l'entrée.
Soyo émit alors un wouf.

"C'est maintenant que tu captes, toi ?"

Ingrid vérifia que les manches de son sweet étaient bien baissées. Si c'était un ennemi, mieux valait garder son atout caché. Un bras de métal, ça peut changer la donne.
Sa main de fer dans une poche, l'autre ouvrant la porte du gymnase, la jeune femme entra en lançant d'une voix forte et calme :

"C'est quoi ce boucan ?"

Gabriel s'était lancé dans un enchainement de coups, parades, riposte des plus rapides... Les mannequins tournaient plus vite que jamais...
Puis une voix retentit:

"C'est quoi ce boucan ?"

Gabriel détourna le regard de ses adversaires une fraction de seconde quand il reregarda les mannequins la seule chose qu'il put voir était une épée et une lance qui se dirigeaient droit vers sa tête, trop tard pour parer, trop tard pour esquiver...
Gabriel ne peut se dire que qu'une chose

*Oh merd..*

Il ne put finir le court de sa pensée que les deux armes le touchèrent de plein fouet en plein visage.
Il se retrouva projeter à deux mètres des mannequins, bien sonné mais pas inconscient...

La première chose que vit Ingrid fut un garçon aux cheveux noirs affrontant des mannequins en bois.
La deuxième chose que vit Ingrid fut la vengeance des susdits mannequins face au susdit garçon.
Outch.
Enfin, au moins ce n'était pas un ennemi. Juste un élève en quête d'apprentissage. A 3h15 du matin.
Après s'être grattée la tête en soupirant, la guerrière s'approcha du jeune homme encore à terre et s'accroupit près de lui.

"Eh, gamin. Besoin d'un coup de main ?"

Gabriel reprit ses esprits et vit cette femme s'approcher de lui...
D'abord paniqué de s’être fait attraper, puis un peu rassurer de la voir calme...

"Eh, gamin. Besoin d'un coup de main ?"

"Merci" dit il en se relevant péniblement avec l'aide de la femme, déçu d'avoir perdu sa concentration contre deux simples mannequins.

Il jeta un coup d’œil vers ses adversaires qui continuaient leur rotation folle, sa main se resserra légèrement sur l'épée en bois qu'il n'avait pas lâché.

Ingrid aida le jeune homme à se relever. Son visage s'était prit un joli coup. Elle le vit jeter un regard aux mannequins, visiblement frustré de s'être fait avoir.
La guerrière prit une cigarette dans son paquet mais ne l'alluma pas. Fumer devant les autres était contre ses principes. Puis son briquet était presque fini, aussi.

"Un peu tard pour s'entraîner, tu ne trouves pas ?"

Le cliquetis des griffes de Soyo sur le sol du gymnase résonnaient derrière elle. Il devait être trop heureux de découvrir un nouveau terrain de jeu et trop froussard pour oser s'approcher.
Ingrid évalua de haut en bas le garçon. Athlétique, un bon maintien. Normal qu'il veuille être guerrier.

"Comment tu t'appelles ?"

"Un peu tard pour s'entraîner, tu ne trouves pas ?"
"Comment tu t'appelles ?"
Il répondit d'une voix légèrement coupable mais claire

"Dubois Gabriel Madame. Il est vrai qu'a cette heure ci mes camarades dorment mais je me suis dit que si je voulais progresser vite. Je devais m’entrainer par tout les moyens..."

A ces derniers mots une lueur de détermination apparue rapidement dans les yeux du jeune homme.

"Dubois Gabriel Madame. Il est vrai qu'a cette heure-ci mes camarades dorment mais je me suis dit que si je voulais progresser vite, je devais m’entraîner par tout les moyens..."

Ingrid ne put retenir un sourire amusée. Allons bon, un sur-motivé.
Soyo, affrontant vaillamment sa trouillardise, vint frotter sa truffe contre la main de la guerrière.

"Tu n'y arriveras pas, alors."

Le sourire toujours aux lèvres, grattouillant nonchalamment la tête de son chien, Ingrid planta ses yeux métalliques dans ceux de Gabriel. Elle l'aimait bien.

Gabriel regarda le chien s'approcher il ne peut qu’esquissé un rapide sourire en voyant cette brave bête
"Tu n'y arriveras pas, alors."

La femme souriait devant lui, Gabriel se demandait ce qu'elle entendait par la était ce pour les cours qu'elle lui posait cette question... Gabriel n'avait pour le moment aucun problèmes de ce coté, dans le doute il répondit:

"Je n'arrive jamais aux niveaux que je me fixe..."

Gabriel regarda à son tour Ingrid dans les yeux, les deux regards gris aux nuances différentes étaient face à face

"Je n'arrive jamais aux niveaux que je me fixe..."

Gabriel la regarda droit dans les yeux, et l'amusement d'Ingrid ne fit que croître. Ah, les jeunes...
Battant joyeusement de la queue, Soyo se sentait suffisamment enthousiaste pour aller renifler la main d'un inconnu. Tant de bravoure.
La guerrière répliqua tranquillement :

"Tu pourrais. Mais comme ça, tu n'y arriveras pas."

Elle fit signe au jeune homme de l'accompagner à l'extérieur. S'adossant contre le mur du gymnase, elle grilla la cigarette qu'elle avait sortie plus tôt. Une clope intacte, ça ne servait à rien.
Il était plutôt beau, le ciel. Avec plein d'étoiles et tout.

"Tu veux savoir pourquoi ?"

Ingrid ne regardait pas Gabriel. Pas besoin.
S'il avait une once de sagesse, alors elle avait toute son attention.

"Tu pourrais. Mais comme ça, tu n'y arriveras pas."

Gabriel suivit la femme dehors, caressant l'encolure du chien qui le suivait de pret

"Tu veux savoir pourquoi ?"

Gabriel regarda dans la direction qu'elle même regardait, son regard se perdu dans les constellations.

"Je vous écoute"

"Je vous écoute"

Ça, Ingrid n'en doutait pas.
Elle tira une bouffée et laissa la fumée s'envoler.

"Parce que tu es ici plutôt que dans ton lit comme tes camarades."

Soyo poussa un gémissement plaintif, en manque d'attention.

"Le repos est aussi important chez un guerrier que l'entraînement. Et avant que tu me dises que tu as la pêche, je ne parle pas que du corps mais aussi de l'esprit."

Elle tourna la tête vers lui. Des jeunes comme lui, elle en avait vu à la pelle. Des gars qui auraient pu être brillants, mais qui n'avaient jamais compris ce que voulait dire être fort.

"Tu es beaucoup trop impatient, garçon, c'est rien de le dire."

"Le repos est aussi important chez un guerrier que l'entraînement. Et avant que tu me dises que tu as la pêche, je ne parle pas que du corps mais aussi de l'esprit."

L'esprit en voici un mot qui troublait Gabriel, il ne savait pas comment faire pour ne plus se posé de question, hormis en se défoulant il l'avait toujours tendance à ce torturer l'esprit sur qui il était, ange ou autre chose. Ou bien encore s'il devait paraitre humain.

"Tu es beaucoup trop impatient, garçon, c'est rien de le dire."

"Je me doute que vous voulez que je rentre..." sa main se resserra d'autant plus sur le pommeau de son arme. "Je vais donc si vous me le permettez ranger le matériel"

Ingrid resta silencieuse un instant.
Une ombre noire passa devant les étoiles. Foutu nuage.

"Je ne dis pas ça pour que tu rentres, gamin. Entraînes-toi si ça te chante, c'est pas mon problème."

Elle indiqua du menton la main serrée sur le pommeau de l'épée en bois.

"C'est bien d'être fort, c'est bien d'être rapide, mais ça ne sert à rien quand on ne sait pas se battre. C'est pour ça que les cours existent, c'est pour ça que je suis là et c'est pour ça que la patience est la meilleure arme pour devenir fort."

D'une pichenette, la cigarette finit par terre. La jeune femme, mains dans les poches, se mit bien en face de Gabriel.

"Je me doute bien qu'il y a des trucs qui te trottent dans la tête, que t'as des blessures comme tout un chacun, mais le monde ne se limite pas à l'intérieur de ton crâne. Tu vois ce que je veux dire ?

"Je me doute bien qu'il y a des trucs qui te trottent dans la tête, que t'as des blessures comme tout un chacun, mais le monde ne se limite pas à l'intérieur de ton crâne. Tu vois ce que je veux dire ?

Le monde était grand tout ce qui se passait ne se déroulait pas vraiment selon un plan la vie dans le monde était aléatoire libre de toutes lois, ça Gabriel le savait il l'avais observé depuis les airs de nombreuses fois.
Pour lui ce n'était pas son monde qui était limité à son état d’âme mais son raisonnement et ses actions. Mais il avait compris l'idée...

"Oui madame."

"Oui madame."

Ingrid se fendit d'un sourire plus doux. Le gamin en avait dans le crâne, c'était déjà ça.

"Je ne dis pas que ça sera facile et que ça va arriver du jour au lendemain, c'est quelque chose qui se travaille. Mais il y a des gens qui t'aideront, alors ne repousse pas ceux qui veulent en savoir plus. Parce qu'être capable de parler de ce qui nous tracasse, c'est un bon départ."

Soyo se mit à bailler. la guerrière lui gratta la tête avant de planter une fois de plus ses yeux dans ceux du jeune homme.

"J'ai dit ce que j'avais à dire. Alors, Gabriel Dubois, que vas-tu faire ?"

"J'ai dit ce que j'avais à dire. Alors, Gabriel Dubois, que vas-tu faire ?"

"Je crois que je vais faire ce que je dois faire ranger et essayer de trouver le sommeil"

Il hésita un instant...

"Si je puis me permettre juste une question, Madame, comment choisir qui doit on être lorsque l'on a le choix entre être deux personnes radicalement différentes en tous points... Tout en fessant en sorte que ses différences soient une force?"

"Si je puis me permettre juste une question, Madame, comment choisir qui doit on être lorsque l'on a le choix entre être deux personnes radicalement différentes en tous points... Tout en faisant en sorte que ces différences soient une force?"

Ingrid resta songeuse un instant. Drôle de question. Le gamin devait avoir un sacré secret pour devoir choisir entre deux "soi". Un hybride... ?

"Je ne pense pas que ma réponse te satisfasse mais..."

Ses yeux s'en allèrent errer dans les ombres des bâtiments tandis qu'elle poursuivait.

"On est ce qu'on est, que ça nous plaise ou non. Un hybride n'est pas deux choses à la fois, mais deux choses réunies pour en faire former une seule. Quand bien même ces deux choses sont en opposition, ça ne veut pas dire qu'elles sont incompatibles. Sinon, rien n'aurait pu naître de leur union, tu crois pas ?"

La jeune s'arrêta un instant, reprenant son souffle.

"La question n'est pas qui choisir, mais qui es-tu, toi ? Tant que tu n'auras pas trouvé de réponss, et tant que tu ne t'accepteras pour ce que tu es, alors je pense que tu ne seras pas en paix."

Soyo se coucha aux pieds de sa maîtresse.

"Nous sommes ce que nous sommes, garçon, pour le meilleur et pour le pire. Et c'est à nous de prendre le pire pour en faire le meilleur."

"Et c'est à nous de prendre le pire pour en faire le meilleur."

*Le pire pour en faire le meilleur* Ses mots retentissaient dans la tête de Gabriel mais sous ses yeux il revoyait ses scènes de violence passées ou il perdait tout contrôle de lui même.
*Tant que je ne me contrôlerai pas il ne sortira que du pire de de ce coté démoniaque*
Il interrompu ses pensées.

"Merci Madame désoler de vous avoir dérangé avec ses questions sans importance... Je crois que je vais suivre votre premier conseil et aller me coucher"

Peut-être que sa réponse lui avait plu, finalement.
Ingrid sourit. Ce petit gars lui était sympathique.

"Ta question n'est pas sans importance, gamin, sinon tu l'aurais pas posé."

Soyo se mit à ronfler. La guerrière y vit un signe sur son avenir très proche : dodo.

"Je vais y aller aussi, j'ai un p'tit coup de barre. Je suis sûre qu'on se reverra bientôt, Gabriel Dubois."

Pour la première fois, Ingrid sortit sa main de métal de sa poche et la tendit en guise d'au-revoir.

Gabriel vit sortir un objet de métal sortir de la poche de la femme il ne comprit que lorsque elle lui tendit que cet objet était une main. Mais il se retint d'une expression de surprise...

*Tout le monde à ses différences pensa t il"
Il serra la main d'Ingrid.

"Bonne soirée à vous, Madame."

Alors qu'elle partait se reposer, Gabriel rentra une nouvelle fois dans le Gymnase afin de ranger le matériel il reposa tout d'abord l'épée de bois qu'il s'était choisit sur son socle, il retira la lance des mains du premier mannequin, et la rangea aussi... Enfin il s'occupa du dernier et au moment de récupérer les épées qui était dans les mains du mannequin il se rendit compte qu'une des deux épées était fendue tout du long; elle qui avait l'air si solide avant qu'il ne commence, il ne lui manquait qu'un coup avant qu'elle ne vole en éclats. Il ne put se retenir d'un sourire de satisfaction, il avait réussi a vaincre un adversaire de bois. Cette idée le fit rire. Il finit de ranger le reste du matériel et se dirigea vers la sortie. Il longea les murs une nouvelle fois afin de ne pas se faire prendre par quelqu'un de moins clément, et rentra à l'internat..

"Bonne soirée à vous, Madame."

Gabriel serra la main d'Ingrid. La jeune femme lui répondit d'un hochement de tête avant de se tourner vers la carpette canine qui ronflait à ses pieds.

"Hoy, Soyo, bouges-toi."

Le berger allemand, réveillé par l'ordre de sa maîtresse adorée, s'étira en baillant. La guerrière se fondait déjà dans l'obscurité quand il se mit à trotter derrière elle pour la rattraper.

Sur le chemin du dortoir, les mains de nouveau dans les poches, Ingrid se prit à réfléchir. Sur les étoiles, sur le nuage qui leur passait devant, sur Soyo qui ronfle, sur des lumières la nuit, sur le jeune gars qui voulait devenir plus fort, sur ses futurs élèves et sur l'année à venir.

Elle ne put réprimer un sourire. Ça allait être marrant, à n'en pas douter.