Erieux Mc Dorf, nain de jardin

Description physique : Doté d'une musculature noueuse, la peau usée par les élements, Erieux ressemble à une vieille souche laissée trop longtemps au Soleil. Une courte barbe blonde encadre un visage couperosé au nez épais et aux sourcils touffus.
Il porte généralement une salopette de drap bleu, un épais chandail de laine écru et une lourde paire de bottes de cuir ; tenue idéale pour entretenir par tous les temps les espaces verts de la Maegisteria. Eté comme hiver, un vieux bonnet rouge délavé à la propreté plus que douteuse ne quitte jamais son crane.
Il tire régulièrement sur une petite pipe en terre un mélange de tabac et de diverses herbes qui imprègnent l'atmosphère d'une odeur d'épices. Nul ne connait la composition exacte de son mélange mais Erieux gagne à être rencontré au grand air plutôt que dans un espace confiné.
Disons qu'il y a probablement de la canelle dans son mélange. Et peut-être de la betterave...

Description psychologique :D'un naturel bon vivant, Erieux n'aime rien tant que de terminer une dure journée de labeur par une pinte fraîche à la taverne locale. Un nain comme les autres, en somme.
Néanmoins, son air débonnaire coutumier disparait bien vite face à quiconque a le malheur de saccager ses espaces verts. Les nains ne courent pas très vite et il serait bien en peine de rattraper l'indélicat. Toutefois, des rumeurs circulent au sujet de massifs fraîchement taillé piégés de dispositifs à la précision toute naine.
Lorsqu'il parle, Erieux a egalement tendance à manger une syllabe sur deux.
S'il n'a jamais été un invocateur très doué (à peine est-il capable de produire une flammèche en claquant des doigts... Et ne parlons pas de prononcer une formule trop compliquée sans la mâchonner avant), il apprécie en revanche la pratique de l'enchantement. D'ailleurs, vu du ciel certains buissons ont des allure de glyphes, bien que leur but exact demeure inconnu.

Histoire : Erieux vient d'une petite colonie naine installée dans les Highlands. De cette origine vient son nom de "Mac Dorf", mauvaise blague des premiers humains qu'il a rencontré et qu'il a fini par adopter par habitude.
Peu désireux de travailler la pierre comme ses congénères, il quitte très vite la mine natale. Las ! Un nain sans le sou se voit proposer... des travaux pour nains (Forgeron, mineur de charbon, etc.).
C'est dans cette volonté de ne plus avoir à pratiquer un métier en sous-sol que sa passion des espaces verts trouve son origine.
S'embarquant à la première occasion pour le continent, il finit par trouver une place d'apprenti d'un maître de l'art topiaire où son perfectionnisme tout nain fait rapidement merveille. (Il serait plus juste de dire qu'il campe dans le jardin du vieux professeur jusqu'à ce que que dernier accepte, de guerre lasse, de le former).
En sus de sa science de la botanique, le vieil homme finit par lui apprendre quelques uns des secrets de sa réussite. Ces rudiments d'enchantement sont la base sur laquelle Erieux développe par la suite sa propre maîtrise de l'Art.
Utilisant un jardin comme parchemin et les plantes comme encre, alliant les différentes essences comme autant de couleurs, il commence à concevoir des sortilèges.
Si l'essentiel de ses expériences portent dans un premier temps sur le contrôle météorologique – lui permettant d'acclimater et d'allier des plants autrement incompatibles – il se lance rapidement dans des conceptions de glyphes et de sortilèges de plus en plus complexes.
Le points d'orgue de ses tentatives se soldent un soir d'Automne par une « nuit des monstroplantes ». Nul ne sait quelles entités Erieux a bien pu convoquer ce soir-là – pas même lui –  mais elles ravagent les domaines de son maître et tuent celui-ci.
De honte, le nain s'enfuit au matin pour échapper aux autorité et devient un jardinier-magicien errant, vendant ses services de par le monde pendant près d'un demi-siècle.
Le temps ayant passé et son cas quelque peu oublié, il finit par rejoindre la Maegisteria comme préposé à l'entretien des espaces verts.
Néanmoins, il n'a rien oublié de la catastrophe qu'il a provoqué et reste déterminé à trouver dans la bibliothèque l'origine des créatures qu'il a convoqué et qui ont pris possession de ses plantes cette nuit-là...

Ces champs sont facultatifs !

Ces champs sont obligatoires !